Après m'être cassé les dents (comme beaucoup d'autres avant... et après !) j'ai toujours dit que c'était une aberration que de vendre du Phoenix (sous toutes ses déclinaisons) dans l'hexagone (sauf exception des régions à climat méditerranéen et océanique).
ça m'a valu les foudres de pas mal d'intégristes (en particulier Toulousains et Bordelais) sur les supports où l'on causait palmiers ! Je leur avait dit que ce l'espérance de survie de ce palmier était nulle. Il suffit aujourd'hui de regarder dehors pour voir que je ne me suis pas planté !
De superbes sujets ont péri lors de la vague de froid de 2012. A Carcassonne, il n'y en a plus comme dans beaucoup d'autres villes.
Sauf à être entourés de barres de HLM, les survivants mourront aussi dès qu'ils auront atteints une taille les exposant au froid.
Je persiste à dire que vendre en masse ce palmier est une grosse arnaque mais la tentation est tellement grande qu'ils auraient tort de s'en priver.
C'est un palmier facile à faire germer (et les graines pullulent par millions), facile à entretenir au chaud en espace restreint, facile à transporter en masse (feuillage résistant et facile à ranger !), peu gourmand en engrais.
Bref... Le Graal pour un pépiniériste ! La rentabilité est énorme.
... sauf qu'il gèle !
Jeune, sans protection, il ne passe même pas le premier hiver même ici à Carcassonne. Soit il s'enrhume au vent, soit la pluie le fait pourrir avant qu'il ne s'installe. Et je ne cite que P. canariensis, c'est pire pour les autres
Désolé mais... c'est hélas un cadeau empoisonné à moins d'aimer se faire mal. C'est couillon pour tes amis qui ont sûrement cru faire bien.
Par contre quand on voit l'évolution d'un semis dans le Roussillon (près de la mer) sur une échelle de 10 ans, ça fait halluciner ! On voit qu'ils sont la-bas dans leur élément
