Oui, en fait il faudrait les laisser évoluer comme dans leur milieu naturel, excepté pour l’eau si les conditions naturelles en sont trop éloignées (et encore ?)
Malheureusement dans bon nombre de cas cela est difficilement réalisable et cela s’approche du concept californien à ne finalement cultiver que des « native plants »
C’est très écologique comme approche ceci dit. Je suis personnellement assez écologique dans mes gestes au quotidien et aussi au jardin où je n’utilise aucun désherbant, aucun pesticide, essaie depuis des années d’intégrer au jardin des coccinelles et aux nématodes, essaie de planter et fleurir le jardin pour nourrir les abeilles qui nous le rendent bien…
Idem sur l’économie d’eau à la maison et au jardin (où la source d’approvisionnement ne touche pas trop aux nappes phréatiques)
Mais il est vrai que ma démarche n’est pas 100 / écolo.
Ici par exemple, le temps est quasi insupportable pour la majorité des plantes en été (soleil de plomb et quasi aucune précipitation) et la terre un véritable caillou si elle n’est pas amendée et régulièrement arrosée.
Et rien ne pousse à défaut… sauf les conifères et les oliviers peut-être et encore.
Je vois très bien la différence entre les parcelles arrosées et celles qui ne le sont pas. Pour ces dernières, c’est le bush et le moins qu’on puisse dire c’est qu’elles ne sont pas envahies de papillons, abeilles et libellules…. Et oiseaux en tout genre.
Donc, je me console en regardant la nature et les autres espèces animales finalement plus instinctives que nous le sommes cohabiter paisiblement.
Et si la faune et la flore sont contents, peut-être la planète le sera-t-elle aussi.