Smets Philippe a écrit :j'ai commencé à mettre beaucoup de matière organique sur mon terrain il y a plus ou moins 9 mois , aujourd'hui par curiosité j'ai fait qq trous à la recherche de lombrics et à ma grande déception
![Laughing :lol:](./images/smilies/icon_lol.gif)
encore presque rien, .....,
La matière organique se transforme sous l'action des petits organisme qui vivent dans la litière du sol (vers et autres animaux, bactéries et champignons) dans certaines conditions d'aération et d'humidité.
En surface et à l'air libre, ces conditions varient très vite et très souvent (vent, pluie, froid, ensoleillement), ce qui empêche l'optimisation du processus: chaque variation météo marquée est un cataclysme à l'échelle de la micro-faune, qui se replie plus profond quand c'est possible, ou qui disparaît momentanément avant de recoloniser tant bien que mal le milieu quand les conditions redeviennent favorables. La transformation se fait, mais avec de multiples coups de frein. La partie superficielle peut de plus être emportée par le vent ou le ruissellement.
Le compostage en tas, ou mieux, d'après mon expérience, en "silo", permet de maîtriser les paramètres, à condition de brasser le mélange périodiquement et d'alterner le type d'apport. La microfaune s'y épanouit quasiment non-stop. Un tamisage final, plus ou moins fin selon l'usage prévu, et l'injection de la partie restée grossière dans le tas suivant en préparation poursuivent le cycle.
Résultat: production importante de matière organique assimilable-> potager, comme plantation.
Ce n'est pas contradictoire avec la pratique du paillage au pied des arbres, arbustes ...et bambous!